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V Chambre d’amis
Après l’appel au propriétaire et le passage chez le notaire, la prise de rendez-vous pour le lendemain, Kader s’est imposé.
- Alors, ce soir, on dort chez toi, ou on se trouve un hôtel ?
Amina, naturellement, joue la femme enchantée de la présence de "mes amis"... mais elle n’a rien de prêt !
Kader, gentlemen, nous invite au restaurant...
Ce fut une soirée très agréable. Amina maîtrise vraiment l’art de la conversation... l’art de tenir une conversation, de la relancer, l’art des banalités... elle aurait pu devenir une très bonne députée langue de bois, en France mais également à Djibouti où paraît-il « le poste » lui fut proposé... Paraît-il, je sais maintenant que ses mots n’ont pas toujours le sens du dictionnaire... Oui elle aurait pu prétendre au rôle de la "diversité visible" du "radicalisme", au PRG. Elle le fera peut-être un jour.
C’est même elle qui insista pour qu’ils dorment à la maison quand Kader, passant devant un hôtel à Montcuq, considéra que finalement ce serait bien, qu’ils n’allaient pas nous déranger... Mais non, l’habitation est constituée de trois maisons au sens du dix-huitième siècle et c’est dans l’une que se situe notre chambre d’amis. Naturellement, des portes ont été percées depuis longtemps... L’art de magnifier la réalité...
Un Amour béton, le sixième roman de Stéphane Ternoise :
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